Alors qu’une conférence de presse est prévue aujourd’hui par Viparis pour faire faire le point sur le chantier de requalification du parc des expositions, les riverains ont pu constater ses derniers temps que deux chantiers de démolition ont bien commencé rue Marcel Yol pour permettre la réalisation de deux projets immobiliers : L’immeuble de 36 logements aux 34/36 rue Marcel Yol par la société Promotion Immobilière France Logis et une résidence hôtelière de grand standing à l’angle des rues Marcel Yol/Henri Martin, à l’emplacement de Fêtes et Feux. Les chantiers et les projets vont bon train à Vanves en ce printemps 2017. Il suffit de voir le nombre de grues installées. Et ce n’est pas fini ! Des panneaux font leur apparition sur les terrains de quelques pavillons comme c’est rue Mary Besseyre pour le Groupe Arcueil qui doit construire un immeuble de 36 logements sur 3 niveaux (R+4) à l’emplacement du pavillon à côté du projet Legendre Immobilier avec ses 34 logements à l’emplacement des deux bâtiments occupés par le conservatoire jusqu’à l’été 2015
ville de vanves - Page 934
-
LA PHOTO DU JOUR A VANVES : CHANTIERS ET PANNEAUX
Lien permanent Catégories : URBANISME -
VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE
TUNNEL DU METRO : Le Conseil municipal du 22 Mars dernier a acté le surcoût de 190 424 € pour le réaménagement du tunnel du métro, supporté en grande partie, par la ville. « Pourquoi GPSO n’a pas pris en charge ce surcoût » a demandé Valérie Mathey (PS). « On est arrivé à épuisement de l’enveloppe prévu par GPSO pour la ville » a répondu Bernard Gauducheau (UDI), maire de Vanves qui a informé l’assemblée qu’une demande supplémentaire a été faîte au Parc des Expositions de la Porte de Versailles qui participe déjà au financement de ce chantier dont le coût initial était de 434 000 €. « On est dans les temps ! » a-t-il précisé. Le surcoût a été entraîné, en autre, par les conditions de réalisation du chantier, c’est à dire en deux phases pour permettre la circulation piétonne sur une moitié du tunnel pendant les travaux, des contraintes nouvelles posées par la SNCF et une sous-estimation des devis
RAVALEMENT PISCINE : 325 000 € seront engagés par la ville pour le ravalement de la piscine municipal Roger aveneau. Ses travaux comprendront le ravalement des façades dans un souci d’embellissement suite au traitement des épaufrures de la façade en 2015, et la réfection du carelage des bassins. En effet, le mauvais état des joints du carrelage des plages et des bassins de la piscine génére actuellement beaucoup de fuites et favorise l’accumulation d’impuretés
PMS ANDRE ROCHE : Vanves a sollicité une subvention de la Région Ile de France pour l’opération de rénovation de ses installations (rénovation des tribunes existantes, transformation du terrain d’honneur en terrain synthétique afin de répondre à un besoin croissant des usagers en augmentant sa capacité d’utilisation, restructuration et extension des vestiaires et douches, création d’un club house, mise à niveau de l’éclairage et de l’accessibilité des installations) qu’elle met à disposition des établissements gérés par cette collectivité. Et notamment le LEP Louis Dardenne qui utilise ce PMS durant une trentaine d’heures par semaine pour ses programmes d’éducation physique et sportive.
Lien permanent Catégories : TRAVAUX -
UNE VANVEENNE ARCHIVEE : CLAUDINE CHARFE OU 36 ANS DE LA VIE DE L’UNIVERSITE PANTHEON SORBONNE
« Me voici archivée, cela me donne un coup de vieux ! » a réagit Claudine Charfe, ex-conseillére municipale et vice présidente de l’association « Agir Pour le Plateau » (Sur la photo à droite, devant le stand d'Agir sur le Plateau lors du forum des associations). « Ton nom est définitivement inscrit dans l'histoire de l'université et de la nation car la destination finale des archives est les Archives nationales » lui a fait savoir la chef de service Archives de l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, 3 ans après avoir pris sa retraite.
Peu de Vanvéens savent que l’enfance et la vie active de cette vanvéenne a été profondément marqué par cette université. Elle a vécu dès sa naissance à la Sorbonne, dans l’appartement de service de ses parents situé sous les toits de la Sorbonne. Son père était bibliothécaire à l’Institut d’histoire de l’art, tandis que son oncle était maître d’hôtel du recteur. Toute sa carrière s’est déroulée au sein de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur. Elle a été nommée en 1970 au Service du baccalauréat (maison des Examens) du Rectorat de Paris situé à Arcueil. Elle rejoint l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 1978 au Service des bourses puis au Service des relations Internationales où elle s’est s’occupé de l’accueil des étudiants étrangers. Après avoir collaboré activement à la création du service, elle a pris la responsabilité du Département des Sciences humaines. Elle a ensuite, mis en place une antenne du Service de la vie étudiante et des activités culturelles au centre Pierre Mendès France/Tolbiac qui compte plus de 12000 étudiants majoritairement de 1er cycle). Elle a assurée également la mise en place d’actions d’information et de prévention en collaboration avec les personnels du service de médecine préventive et de l’infirmerie, sur l’alcool, les drogues, la contraception, les dangers des sectes... Elle a créée et diffusée jusqu’en 2009 le «Journal de la vie étudiante». En 2007, elle a créée le Relais handicap pour faciliter l’accueil des étudiants en situation de handicap.
Parallélement à cela, elle a eu des engagements syndicaux puisqu’elle a adhéré dés 1969 à la CGT qu’elle a représentée au sein du Conseil d’administration de l’Université, au CEVU en temps de membre élu et dans différentes commissions paritaires académiques. Elle a siège également à la commission de site du centre Pierre Mendès France. Enfin militante au PCF, elle a été conseillère municipale de Vanves et maire adjoint chargée de la jeunesse durant le mandat de Guy Janvier. Et elle reste très active sur le Plateau notamment au sein de l’association Agir Pour le Plateau. D’ailleurs à Tolbiac, elle a eu l’occasion de côtoyer toute cette génération de quadras et quinquas socialistes dont on parle beaucoup actuellement, car ils sont tous passés par là : Jean Marie Le Guen, Patrick Cohen, Stéphane Rozés, Harlem Désir, Didier François, Marc Rozenblat… et bien sûr Manuel Valls. Elle a témoigné dans l’un des livres consacré à Manuel Valls,« Manuel Valls, les secrets d’un destin », dans le chapitre consacré à ses années étudiantes « les séducteurs de Tolbiac ». Et l’ambiance était plutôt chaude à l’époque, car elle a vécu des situations paroxystiques : « Quand les russes ont envahi l’Afghanistan (fin 1979), on s’est fait massacrer dans l’amphi H où les lumières avaient été éteintes. On a reçu des coups de barre de fer ». La fac était tenue par les mitterrandistes et JM Le Guen (député de Paris), « socialistes et lambertistes se livrant à un étrange jeu de séduction/répulsion » et « les heurts étaient hebdomadaires avec l’extrême droite ».
Elle pourrait en parler des heures de ses souvenirs dont une partie est maintenant archivée après ses 36 années passées à l’université Paris I Panthéon Sorbonne. Ses archives contiennent des notes manuscrites prises à l'occasion des réunions auxquelles elle a participé, de tracts et des articles de presse sur des problèmes sociaux (emploi, pouvoir d’achat, sécurité sociale, réformes...), sur l’organisation nationale de la CGT, sur diverses affaires nationales et internationales. « L’intérêt de ce fonds est double : il témoigne, d'une part, de l'activité locale menée parla CGT dans l'Université et, d'autre part, des liens entretenus avec l'action nationale. Il apportera également des éléments complémentaires concernant la mobilisation des personnels ATOS lors de la grève de 1989 ».
Lien permanent Catégories : personnalités vanvéennes